Itupa s’assit sur sa natte et la posa devant lui. Il ne bougea pas jusqu’à ce que la lumière du matin perce sa fenêtre. Il ne quittait pas la flamme faible et vacillante qui se mettait régulièrement à danser comme un derviche tourneur aurait été fier, puis, sans qu’il puisse penser à une raison quelconque, elle brûlait aussi fermement qu’un peuplier par un jour sans vent. Presque comme si elle attendait qu’il batte joyeusement des mains. Avec le temps, il sentit une affection monter dans son cœur comme si la flamme était plus que ce qu’elle pouvait paraître à l’œil. Elle semblait ressentir sa tristesse et essayait de lui remonter le moral. Au matin, il savait qu’il avait trouvé un ami pour la vie, quelque chose sur quoi méditer et qui lui apportait un certain réconfort.

