Quelque part en train de naviguer sur le grand tapis roulant de l’Atlantique Nord, Moby Dick, une magnifique baleine à bosse, écouta son appel. Moby sut instantanément de qui il s’agissait, car l’océan le lui disait. Il se tourna lentement de cent quatre-vingts degrés, puis se dirigea à vive allure dans sa direction. Personne ne voyage plus vite dans les océans du monde qu’une baleine en mission. À l’endroit du vaste océan où on lui avait dit qu’elle se
trouverait, il fit surface et, comme prévu, juste devant lui, il aperçut sa présence magique. Il attira doucement Golondrina dans son ventre
et, d’une voix grave qui résonna dans tout l’océan Atlantique Nord, il lui souhaita la bienvenue à bord. Dans le ventre de cette grande baleine, elle trouva une mare d’eau douce cristalline illuminée par des millions de photons dansants qui ajoutaient une teinte bleutée à son foyer temporaire, et tout ce dont elle avait besoin pour se sentir chez elle. Mais une autre surprise l’attendait. Elle était aux anges, enfin pas exactement, de découvrir qu’elle avait la compagnie non pas d’un mais de deux autres Flow Ryders, et bientôt les trois guerriers étaient les meilleurs amis du monde et partageaient des histoires sur leurs protections.
